[News] News du dimanche

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septembre 27, 2009
in Category: News, UNE
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Cette semaine, des événements en vue (Libr-brèves), gros plan sur le prochain numéro de la revue Agone, qui paraît le 13 octobre 2009 (n° 41-42 : "Les Intellectuels, la Critique & le Pouvoir")… Mais auparavant, notre coup de projecteur sur PUBLIE.NET : on se plongera sans retenue dans En avant les, nouveau recueil d’Armand Dupuy.

N’oubliez pas de nous faire parvenir vos commentaires, questions, suggestions et propositions d’articles et de créations ! /FT/

PUBLIE.NET : Armand DUPUY, En avant les

Armand DUPUY, En avant les, PDF écran et eBook (Sony/iphone), Publie.net, 57 pages, 5,50 €, ISBN : 978-2-8145-0261-1.

"On ne saurait dire s’il marche avec ses jambes ou bien avec ses pensées" (Maurice Blanchard).

Présentation éditoriale :

"Il est sens pour Publie.net de suivre et poursuivre une œuvre en train de se faire, ici celle d’Armand Dupuy, dans cette exigence d’une langue brassée, qui dit jours et lieux, souvenirs et cauchemars, trajets et filles. "Je ne bouge pas, je tombe, je vois tomber ma phrase et le vent, la pluie, les parents disparus." Après son 9’32 Pollock composé en 2 jours, il creuse encore avec en avant les, là aussi écrit dans la fulgurance de quelques jours, 7 pour être précis. Et pourtant il dit "J’écris lent, toujours", mais c’est-à-dire dans ce peu de langue, ce nu, cette économie de moyens… dans ce taiseux "ainsi le taire s’épuise dans le dire et l’inverse (…) ce qui fait mur et boue claire, dans mon taire, je m’y noie bien profond", mais têtu, indéviable "tout ça, bien sûr, ma phrase et le reste, n’est pas nécessaire, mais je m’entête."

Une structure : 8 jours, 2 lieux + trajet, 2 souvenirs, 2 cauchemars, 1 fille, où il y a là comme d’une énergie terrienne, une écriture physique, qui sourde, prégnante, qui est peut-être celle-là même qui fait tant aimer à l’auteur gâcher le béton : "je tournais, c’était ça, vers mon rond, mon béton (…) ma parole répète et mâche."

Ecrire comme on marche : "Je parle et c’est la même chose, bien sûr, que d’aller." Et ce travail de langue procède sans doute de cette même énergie, de cette même poussée d’origine. Et de cette balance entre travaux de corps et travaux d’écriture, s’insère ce travail du corps de l’écriture, "mener de front salive et sang", en témoigne probablement cet incipit de Maurice Blanchard : « On ne saurait dire s’il marche avec ses jambes ou bien avec ses pensées. »

Grand gâchage (je veux dire mélange) de mots, de parlers, syntaxe reconstruite, ré-émergeante, infusant poétique : "Je vais dans ma pagaille ou mon charabia, je m’enfonce, laissons."

C’est un travail qui se développe, émergé il y a peu à notre connaissance, après long temps à l’abri du jour, "J’avais ma vie, d’abord, je n’avais pas ces mots."
Tout cela à relier évidemment aux autres textes d’Armand Dupuy" (Fred Griot).

Premières impressions : De la même famille d’esprit que Mathieu Brosseau, Armand Dupuy nous propose ici une traversée du jaune, de l’univers marin, du temps, du vivant, de la matière (verbale)… nous plonge dans un espace du dedans qui oscille entre fabriqué (réflexions et sensations) et pré-fabriqué (discours qu’on gobe avec l’époque), vide et plein, objectif et subjectif, perception et aperception… – dans un entre-deux qui constitue un espace de métamorphoses (écriture de la répétition/variation comme de la translation).

Agone, n° 41-42 :« Les Intellectuels, la Critique & le Pouvoir »

Agone, n° 42-42 : "Les Intellectuels, la Critique & le Pouvoir" (coordination : Thierry Discepolo, Charles Jacquier & Philippe Olivera), en librairie le 13 octobre 2009, 320 pages, 24 €, ISBN : 978-2-7489-0081-1.

Présentation éditoriale : L’« intellectuel » serait forcément « de gauche » ; il œuvrerait « naturellement » au seul service des dominés ; surtout, son action serait désintéressée. Quelques rappels historiques écornent vite cette belle image ; surtout ils montrent comment ont changé les valeurs au nom desquelles on s’« engage » pour quelles « nobles causes ». Un peu d’actualité montre combien les fonctions remplies sont toujours plus publiquement rentables.
Ce recueil revient sur les rôles qui ont porté certains intellectuels au cœur de mouvements de libération, qui n’ont parfois libéré qu’eux-mêmes, au sein d’une lutte des classes dans laquelle ils n’ont souvent jamais que changé de camp.

SOMMAIRE [lire les résumés]

James Conant : "Orwell et la dictature des intellectuels" (traduit & présenté par Jean-Jacques Rosat) ;

Jean-Pierre Garnier, "Le rôle de l’intelligentsia au sein des partis politiques marxistes. Introductions aux analyses de Makhaïski" (présentation par Charles Jacquier) ;

"Ante Ciliga & la nouvelle classe dirigeante soviétique" (présentation par Charles Jacquier) ;

"Une critique prolétarienne de la bureaucratie révolutionnaire. Les analyses de Bruno Rizzi" (présentation par Charles Jacquier, textes traduits de l’italien par Miguel Chueca) ;

Thomas Didot, "Régis Debray, « Maître ès renégats ». Exercice d’admiration" ;

Pierre Bourdieu, "Sollers tel quel", suivi de Philippe Olivera & Thierry Discepolo, "Faits & gestes. Cursus honorum sollersien (1957–2007)" ;

Michael Scott Christofferson, "François Furet entre histoire & journalisme (1958–1965)" (traduit de l’anglais par Françoise Jaouën) ;

Christophe Gaubert, "Genèse sociale de Pierre Rosanvallon en « intellectuel de proposition »" ;

Adam Garuet, "Radical, chic, et médiatique" ;

Camille Trabendi, "Sur la fonction de deuxième et de troisième couteaux (de poche). À propos de l’« intellectuel de Région »" Thierry Fabre, de Jérôme Vidal et de sa « puissance d’agir », de Pascal Blanchard en « free lance researcher »" ;

Alexandre Grothendieck, "Sur la responsabilité sociale du savant" (introduction par Charles Jacquier) ;

Gérard Noiriel, "« Dire la vérité au pouvoir au nom des opprimés »", entretien par Thierry Discepolo & Philippe Olivera ;

Jacques Bouveresse, « Le philosophe, les intellectuels, la presse et le citoyen », entretien par Thierry Discepolo ;

Jean-Jacques Rosat, "Le constructivisme comme outil de pouvoir aux mains des intellectuels" ;

Philippe Olivera, "Vous avez dit « anti-intellectualisme » ?" ;

Alain Accardo, "(Auto-)dérision" (présentation de Thierry Discepolo).

LIBR-BRÈVES

NOTOPOS, Biennale internationale des poètes en Val de Marne : samedi 3 octobre, de 21H à 1H

Les poètes et artistes invités sont :
Demosthenes Agrafiotis (Grèce) ; Olivier Apert (France) ; Anne-gaëlle Balpe (France) ; Julie Binot (France) ; Georgi Borissov (Bulgarie) ; Patrick Bouvet (France) ; Marc Chalosse (France) ; Anne-James Chaton (France) ; Ramon Dachs (Espagne/Catalogne) ; Alessandro de Francesco (Italie) ; Saskia de Jong (Pays-Bas) ; Heike Fiedler (Suisse) ; Liliane Giraudon (France) ; Anne Kawala (France) ; Gurgench Korkmazel (Chypre) ; Pambos Kouzalis (Chypre) ; Eddie Ladoire (France) ; André Lagesse (France) ; Jaw Lindsay (Grande-Bretagne) ; Niki Marangou (Chypre) ; Lily Michaelides (Chypre) ; Anna O (France) ; Laura Pugno (Italie) ; Cia Rinne (Finlande) ; Angélique Sigourou (Grèce) ; Damien Spleeters (Belgique) ; Christian Steinbacher (Autriche) ; Alex Susana (Espagne/Catalogne) ; David Tuil (France) ; Éric Vernhes (France) ; Nathalie Yot (France).

Renseignements : Biennale des poètes en Val de Marne : 01 49 59 88 00 ; christophe.marchand-kiss@biennaledespoetes.fr

TRANSAT>Trame 01 : vendredi 23 octobre 2009, de 20H à 23H, Mons (Belgique)

Pour clôturer leur résidence (du 18 au 24 octobre 2009 à Mons), les artistes québécois Guillaume Bourassa (Perfection Plastic) et Francis Théberge (TIND) présentent leur nouveau projet Trame 01, un laboratoire d’expérimentation sur les erreurs audiovisuelles. Ils développent de nouvelles manières de manipuler les images en temps réel. Un mélange judicieux d’improvisations contrôlées, d’interventions préparées et d’erreurs maîtrisées. Performance-laboratoire, Trame 01 cherche à mettre en pratique les recherches récentes tout en accentuant la démarche artistique, et invite le public à vivre et partager cette expérience immersive et hypnotique.

Programme d’échanges croisés entre la Société des arts technologiques [SAT] (Montréal) et Transcultures (Mons).

Entrée libre : site des anciens Abattoirs, 17 rue de la Trouille à Mons (Belgique) ; communication@transcultures.be.

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rédaction

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