De la poésie comme critique du langage et du "réel" même… Cette 15e livraison ressortit à la visouïssance : agissez avec vos sens ! [Lire Libr-@ction – 14]
Et la télé qui grésille de gris infinis
danse virevolte en silence sur un nocturne de Chopin palpable.
Il y a quelqu’un comme ça dans ces gris-là
qui se jettent à la bouille d’interférences paisibles,
juste une histoire possible,
du pur réel embrouillé et surajouté,
comme nommément the human.
En anglais ça sonne plus nombreuxI don’t speak english.
Je ne s’en démêlera pas pour commencer,
comme dans les films de Zola.
Fatiguée and co, vivre à louer.
Face vif argent.
Au bord d’elle, sur l’erre d’unVeuillez agréer.
Et laisser les précautions pures peurs et autres encombrants à côté,
au profit du processus.
Les cheveux nus, le corps à côté
et ça se complique comme ça s’assemble.
Du verbe ventre.
T’es poupoupidou ou pas ?
t’étaistoutepoupoupidou!
et le réel t’a rattrapée,
c’est pas fait pour,
et ça continue d’un je bizarre vire au vivre,
le sol ça guette facile comme ça existe, des mêmes-mots
reviennent en traces sur le corps, des mots venus du pays de la
perte, et on se fait tout agir des mots, c’est à cause des
définitions, et d’un hors lieu des mots c’est en même temps, de
ce lieu out-law et plus de lieu, le sol ça guette facile comme ça
existe, du pays de la perte, on n’en revient pas, on en reste. et
ça continue d’un je bizarre vire au vivre.
et on se dupe qui peut.
à corps et à travers.
( D’après I don’t speak englishin english
Anne-Olivia Belzidsky (AnnaO)
Férocéroce, extrait de Trash-Beauty
texte & musique : AnnaO
guitare, voix & autres sons : AnnaO
Batterie : Camille Ollivier
She was a Princess, image : AnnaO )
Encore.
Et, si c’était un ordre ?
Si ce n’est, c’est un vouloir beaucoup.