[Manières de critiquer] Feuilleton(s) Roger Giroux, UN, par Jean-Nicolas Clamanges

[Manières de critiquer] Feuilleton(s) Roger Giroux, UN, par Jean-Nicolas Clamanges

septembre 7, 2011
in Category: chroniques, manières de critiquer, UNE
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De Roger Giroux (1925-1974), je dirai d’entrée, avec le sentiment d’avoir tout dit, que c’était un homme qui se coupait lui-même la parole (pour reprendre une formule de Lichtenberg). De ce que je vais entreprendre dans ce « Feuilleton(s) un », je dirai juste que lorsque l’essentiel est en question, un froid entendement technique (Novalis) est la seule voie de salut.

Parmi les amis de Libr-critique, il en est qui apprécient Giroux comme un très grand poète, il en est d’autres qui le connaissent sans l’aimer, ce qui est bien leur droit. Il y a aussi ceux qui le situent, comme ont dit, dans l’écriture des seventies françaises, marquées au blanc et à l’ellipse..

Et puis il y a Maurice Roche et Edouard Glissant, dont le numéro 17 de Fusées nous rappelle qu’ils furent (avec Pichette) ses amis, fondant ensemble la revue Éléments – Glissant soulignant  qu’ils étaient « partisans du travail sur le langage (…) et la rhétorique poétique », ce qu’à l’époque les gens détestaient » (p. 53-54).

Et puis il y a l’autre ami, à qui il écrivait dans une lettre qu’il n’envoya pas : « rien de cela n’existerait si vous n’étiez pas là, de l’autre côté du monde, à portée de ma voix. » (dans L’arbre le temps, suivi de Lieu-Je et de Lettre, Mercure de France, 1979, p. 139) : Jean Daive, qui est littéralement élu responsable de la possibilité même d’une expérience d’écrire au plus haut point risquée, dont l’intensité procède autant de la mystique du Néant que de Mallarmé (avec qui on n’en finira jamais).

Cette fois, je ne vais pas satisfaire aux exigences ordinaires de la présentation bio-bliblio etc. Je vais tenter de décrire l’expérience elle-même, en faisant le pari qu’elle va passionner. Par surcroît, je commence par la fin de l’œuvre publiée, me proposant de remonter ensuite vers l’origine.

De Giroux, ne sont achetables que Poème, édité aux éditions Théâtre typographique (2007), avec une présentation de Jean Daive, et Journal d’un poème (également édité par Jean Daive), chez Eric Pesty (Marseille, 2011) – auquel je consacrerai le prochain « Feuilleton(s) Giroux ». Le reste de l’œuvre publiée est épuisé au Mercure de France et désastré aux éditions UNES – qui avaient énormément fait pour Giroux mais dont le fonds a brûlé avec pas mal d’autres dans le hangar des éditions des « Belle Lettres » (leur diffuseur). Misère de misère !!

Poème est le dernier livre complètement conçu par Roger Giroux. Il en a publié les trois premières séquences dans la revue fragment 1, 2, 3 (1969-1972) ; la revue Llanfair de Claude Royer-Journoud (numéros 5 et 15) en a publié la fin en 1972. Lors du très bel entretien sur Giroux et son œuvre diffusé cet été par France-culture, dans le cadre de la fameuse émission « Reconnaissance à … » produite par Mathieu Bénezet (7 août 2010 ), Daive dit que le manuscrit est quasi sans ratures. Allons-y pour un chemin de ronde en douze stations.

Avant d’y entrer, je prie qu’on veuille bien excuser le procédé de seulement décrire (« bas de page », « haut de page », etc.), les scénarisations typographiques de Giroux dans cette œuvre : pour l’heure, c’est techniquement la démarche la plus souhaitable.

 

Un.

L’ouverture du livre s’intitule CELA. Et Cela commence ainsi :

 

« Première page (il neige) au cœur d’un arbre sur la mer (haut de la page)

cherchant cela      dans la distance impubliable     JE » (bas de la page)

Tout lecteur des premières lignes du premier livre : L’arbre le temps (1964) sait aussitôt que c’est de la même question qu’il s’agit. Mais je ne citerai rien aujourd’hui, de ce livre-là – si beau. Cela viendra.

Comme reviennent – mais de bien plus loin –  (maître Eckhart, Maurice Scève…), ces vers (je réduis les espacements, je prie qu’on ne m’en veuille) :

 

« me noue

 

          ce long effacement

 

qui nous lie

 

 

moi

 

sa langue

 

face à face »

 

Puis bientôt : deux mots dans le tiers inférieur de la page, selon une diagonale de gauche à droite :

 

« et l’étrangle

         HORS »

 

Puis encore, trois pages après, trois mots sur la page:

 

« et la distance

BRÛLE

jusque-là »

 

Deux.

Puis un nouveau titre : DONC (à mon avis, Giroux travaille avec/contre IGITUR de Mallarmé) : seul sur la page 10, en bas du tiers supérieur vers la droite. La séquence s’imprime en majuscule sur dix page : « CELA HORS BRÛLE DONC » (CELA et DONC formulent titres de suites). C’est le coeur mais ce n’est pas le tout.

Ainsi : DONC, en page d’ouverture de la séquence (sans aucune ponctuation). Puis quatre séries verticales sur la suite des pages : une en petites italique, l’autre  en romains (figurant DONC mort), segmentée par quelques vers en italiques, et à droite au milieu, contre le bord de page, des caractères romains plus petits. Chaque série inscrit un style différent.

a/ Colonne de gauche (larges espacements dans la verticale) post-symboliste (sans aucune ironie de ma part) :

 

« Ci-je

par d’obscures famines

où fût le cœur

en son ivoire de nommer »

 

b/ Colonne de droite : langue presque asyntaxique sans espacements :

 

« me

assis devant quoi

(couché ?)

table

soleil

voir »

 

c/ Colonne centrale : sorte de didascalie :

 

« Voici DONC allongé sur la table il me

ressemble on pourrait faire son portrait

DONC est mort

Dans la pièce une voix voisine déclame 

(…)

Mais il n’y a personne il y a »

 

d/ En italiques au milieu de la colonne : vocabulaire du Dehors (les éléments) :

 

« si l’eau le tremblement le froid

la brisure le vent l’air

le vent la brisure le froid

le tremblement l’eau

bue »

 

Il existe des possibilités de lectures « inter-colonnes » horizontales et diagonales (de gauche à droite mais quelquefois de droite à gauche). Par ex :

 

« où fût le cœur » (bord gauche) « si l’eau le tremblement le froid… » (etc.)

– « cela » (milieu de page) « toujours/ tête//bah »  (bord droit)

 

 Ce système de disposition fonctionne tout du long de la séquence.

 

Trois.

La séquence suivante a pour titre un point dans un petit carré qui condense le « sans dimension » du poème, ou encore ce qui originairement s’en dérobe s’annonçant, et qui annonce figurativement des dispositifs de blocs géométriques à contenu répétitif (mots ou lettres) avec aussi une constellation de lettres. Par exemple, une page avec en haut à gauche :

 

N

VOIR

N

 

Avec, en bas à droite, un carré de mots enchaînés sans espaces typo, barré par un large X blanc qui efface les mots qu’il recouvre.

Autre exemple : une page où paraît une constellation de lettres italiques (ou un nuage), suscitant chez le lecteur tels essais de repérage de mots, mais en vain.

Et encore : une page avec, en haut à droite, un petit disque empli d’esperluettes (comme si un cache, avec ce disque comme seule ouverture, avait été appliqué sur une page pleine d’esperluettes) ; en bas de la page, trois lignes du verbe « bourdonne » enchaîné en continu, sans espaces typo : même principe de cache mais avec une ouverture rectangulaire.

Et derechef : une page couverte, aux trois quarts  en partant du bas, par un carré fait du mot « NUIT » répété 6 fois sur l’horizontale et 16 fois sur la verticale. Au milieu du carré, deux « NUIT » sont effacés, et à leur place on lit : dans/la. Une contemplation prolongée de ce carré peut éventuellement donner le sentiment qu’il se creuse au centre (comme une sorte de pyramide inversée) ; mais l’illusion peut bouger en sens inverse.

 

Quatre.

Et voilà la séquence VOICI, qui court sur les pages 25-38. Nouvelle occurrence d’une disposition « constellante » à la  Mallarmé façon « Coup de dé », mais plus simple (pas de colonnes).  Répartition aérée de 1 à 5 vers sur la page, d’abord en italiques, puis en romain.

Page initiale : « trop vaste/ et comme insoutenable/aux lèvres dites » : soit un douze syllabes (le premier ensemble : « Retrouver la parole », dans L’arbre le temps, est saturé de douze syllabes (souvent splendides) concaténés en paragraphes de « prose »). L’alexandrin, mais réinventé, hante toute l’écriture de Giroux.

 

Cinq.

JE enchaîne sur deux pages, avec un positionnement différent, la suite : « je/pas encore/pas même/pas/je /// peut-être/ja/mais ».

 

Six.

S présente, en diagonale sur une page, la suite (étagée mais je présente la citation en linéaire pour cette fois) : « S à le toucher ce lieu hors et d’un si beau soleil FAIRE LAC », qui se poursuit sur la page suivante, en haut, par : « qui n’est pas a des chances d’être. Et ces chances sont nulles… » (Giroux a le génie du paradoxe et de l’oxymore, comme Duprey, et cela s’inscrit dans une méditation de la puissance du négatif), suivie d’une jaculation : « Tac-chittam yac-chittam a-chittam » que d’aucuns sauront identifier …

 

Sept.

CŒUR, toujours en disposition « Coup de dé » simplifiée, ne comporte pas plus de six mots par page et pas moins de deux, très diversement présentés à chaque page.

 

Huit.

CAR LA MORT D’UNE PHRASE… court sur neuf pages et retrouve à mon avis le fil de langue de L’arbre le temps (dont je parlerai dans une prochaine chronique). Je cite intégralement, tellement je trouve ça beau, en annulant malheureusement « l’air ou chant sous le texte » de la disposition, comme toujours très aérée (le tiret signale une page) :

 

« Car la mort d’une phrase est obscure.

On attend dans le noir que l’oreille s’efface.

On peut, jusque-là.

___

 

On écoute les murs

On oublie que le ciel est absent

___

 

Et de cet effacement soudain

Brûlent nos deux vies.

___

 

Disait l’arbre sous la cendre

l’image

et le temps qui mesure

où je suis

 

lieu seul

qui ne me brûle pas

___

 

en fin

par le piétinement

savoir ou non

autre et maintenant

___

 

d’autres aussi sans doute

 

et la nourriture atroce des bêtes

___

 

et l’homme nu s’en va

derrière la montagne

 

une pierre

 

une autre pierre »

 

Neuf.

THÉÂTRE

À partir d’ici (on se trouve à peu près à la moitié du livre), se produit une expérimentation novatrice de théâtralisation de la langue de « Cela », qui combine les expériences antérieures sur la disposition dans la page, les variations de caractères, les désyntaxisations ou émissions à distance permises par une pensée esthétique qui travaille au niveau de la suite de pages, avec d’autres paramètres. Quelques expériences d’ordre géométrique déjà engagées auparavant, s’imposent désormais systématiquement (dans Journal d’un Poème, Giroux parle d’une « mathématique de l’absolu » qui approcherait « le poème en tant qu’il ne peut pas être », sauf à concevoir son « mouvement dans la distance », « en un point sans dimension »). Ainsi, la suite THÉÂTRE se caractérise par l’insertion dans le tiers-haut de la page d’un parallélépipède rectangle où se lit :

 

« seul ici

et

    peut-

être

flambe »

 

Où l’on constate que l’effet de saturation démasquée ou dévoilée (ou conjurée) par caches rencontré plus haut, est ici relayé par une désaturation marquée, cadrée. « Seul ici » en scène : et dans la salle ? « Et peut-être », et plus loin, vers le fond : « flambe ». Cela suit selon six pages. J’aime particulièrement celle-ci (encore une fois ici, transposition : en fait, un rectangle encadre les trois premiers mots) :

 

non

NUIT

pistil   

                               

puis

             tomba

 

de son oreille

 

 

Dix.

CETTE  se distingue par la masse des lettres (en cambria, cela oscille entre une taille 50 et une taille 72), Giroux utilise l’italique. Il n’y a guère de mots par page, quelquefois un seul, avec des interjections (Oh !, Ah !), des variations dans les diagonales, les horizontales et les verticales, avec une syntaxe de juxtaposition ou d’apposition de syntagmes brefs. 

Et puis des éléments nouveaux dans le recueil, qui organisent graphiquement la page : une S à l’envers et fléchée aux extrémités dans les courbes de laquelle on lit « cette » et « obscure », eux-même soulignés par deux traits diagonaux en forme de flèches à double pointe ; ou bien le verbe VOIR encadré au milieu de la page, ou le syntagme « entre les MOTS » placé entre deux lignes, avec en-dessous : « (les morts ?) » ; ou « l’impossible » en diagonale en haut à droite d’une page, séparé par une flèche de : « (les mots» – sans fermeture de la parenthèse.

Et puis des jeux de réflexion : « VOIR » écrit comme on le verrait dans un miroir ; et « invisible » écrit à l’envers au bas d’une page, avec sur celle qui lui répond : « et le Temps ? » imprimé en haut à droite, avec en bas « le temps … » imprimé à l’envers.

 

Onze.

EST-CE suit d’abord une présentation assez familière (pour le lecteur) : des sortes de distiques en haut de la page en romain ordinaire. Par exemple : « le clou le vague nu devant soi tout autour/sans visage l’œil pris » : cela sur quelques pages. Puis la disposition se complique un peu, sur deux pages selon une allure, disons, reverdyenne : « le désir la distance/l’espace/d’ici/dans l’oreille/la nuit/LA CHAISE » ; puis retour au dispositif antérieur, jusqu’à une page où se répondent, de haut en bas : « être là comme nu ( ?) c’est un vague vitreux/ être c’est là comme nu un ( ?) vague vitreux » (dans l’imprimé, ce ne sont pas des parenthèses, mais un petit cercle autour des ‘?’).

Et puis on tourne la page et c’est LE choc ! Car on se trouve planté devant deux blocs, chacun sur une page, qui fonctionnent comme les écritures anciennes (en sanskrit, en latin en vieux français, etc.), sans séparation entre les mots (et sans guère de ponctuation) ; avec en outre des variations sur les caractères : majuscules/minuscules, romains/italiques. Pour ceux qui se procureront le livre, je signale que Giroux y concatène des fragments de ce que nous avons lu : c’est donc un centon à l’ancienne.

 

Ê T R E L À M e a s s i s C O M M E U N

N U V I T R E U X d e v a n t q u o i s s

A N S F I N S E U L E T c o u c h é ? F

R A G M E N T V É R I T A B L E s o l e

i l A  J A M A I S v o i r L E V A G

U E N U D E V A N T S O I T O U T A U T

O U R l o i n S A N S V I S A G E  g r a

n d m u r d e a h L ‘ O E I L P R I S p o

u r q o i ?  E T D I S A N T  p a s i m

p o r t a n t ç a P E U T Ê T R E L ‘ E F

F A C E p a s ç a O U L ‘ E N T E N D R E

q u o i ?  V U E M O R T E L A N U I T e

n t r e l e s d e n t s c l a c !  M U E

T T E l a n g u e D E S O N L E U R R E

E T F I X E É T R A N G E M E N T p e t

i t t r o u d a n s  T R A V E R S A N T

 

___

 

L A P O I T R I N E  j e  E N L ‘ A B S E N

T E D E Q U I  i m p o s s i b l e  S I P

A R L E R  c h u t !  N E F I G U R E L E

C O U T E A U S O L E I L  m a n q u e u

n o s  C E S S E M A I S A U S S I t o m

b a D A N S L E B L A N C t o u j o u r

s C O M M E L I T M A I N T E N A N T t

ê t e E T L E M U R  b a h P U I S T O M

B A C O M M E V E R T E S E N T E N C E

 

Je demande qu’on excuse, comme lors de ma chronique sur Claude Favre, mon incapacité à récupérer au traitement de texte l’effet de « bloc » ; ainsi sur la page de Giroux (et sur son manuscrit dixit Jean Daive), c’est bien sûr aligné à droite.

À partir d’ici, arrivent : un parallélépipède en bas de page, porteur de quelques micro-strophes et dont la base est ouverte (Journal du Poème rappelle qu’un mur-poème de mots-pierres se bâtit par le haut…). Ensuite, sur une page barrée d’un trait horizontal au milieu, se présentent des variations sur « est »/ « est-ce », celle du bas étant surmontée d’un « évidemment » dont le caractère persifleur ne masque guère un sensible désarroi. Un peu plus loin, nous trouvons un cercle (malheureusement pas reproductible sur cette page) saturé de « = » ondulés, séquencés de « (  ) » avec trois occurrence du mot « rond » emblématique, peut-être, de la vacuité.

Un peu plus loin, nouveau cercle qui semble nous convier à méditer sur l’illusion de la notion de bord où se corrèlent la méditation sur ce qui se dérobe, cette question de la poésie présente dès l’ouverture du premier livre (« j’étais l’objet d’une question qui ne m’appartenait »), avec celle de l’infinité impensable de l‘univers. Mallarmé à nouveau, mais aiguisé à notre usage : dans ce cercle, s’inscrit donc :

 

Le     bord

il ne  tombe     pas

ne      touche          pas

il

 (la phrase est comme une chaîne atomique, le sens s’y fait par le vide entre les mots, les lettres).

Un peu plus loin encore, on ouvre une page qui semble retrouver la disposition en colonnes, quoique d’une façon différente, pour inscrire un bloc de prose d’allure franchement narrative, et qui semble nous faire pénétrer dans le cours  d’un mystère ou d’un rituel initiatique en célébration d’une absente. Cette absence hante toute l’écriture de Giroux, elle la fonde et il s’y adresse incessamment : (je défais le bloc pour citer) :

 

« Sur le chemin où l’on montait vers le tombeau [ d’une p… ] toucher l’urne flamboyante – d’autres disent transparente – dont on ne savait plus avec certitude ce qu’elle renfermait (certains même la prétendaient vide) mais la ferveur qui nous portait vers elle n’en était pas moins intensément partagée, jusqu’à l’épuisement ou qu’une mystérieuse lassitude venue de plus loin que nous s’insinue dans nos nerfs et nous détourne irrésistiblement de notre projet. Et la nuit s’ouvre à la blancheur. Et l’on nous voit. »

 

Douze.

X. Cette suite associe, en abrégé ou concentré en quelque sorte, l’essentiel des dispositifs que je viens de présenter, mais sur le mode, si je puis dire, de l’auto-pastiche avec les effets de grossissement liés. Ce qui nous mène à cette extraordinaire page où Giroux condense sa quête incessante, dans une présentation para-géométrique qu’André Breton n’aurait certainement pas laissé échapper, s’il l’avait connue, pour son Anthologie de l’humour noir :

                   

« Le secret d’MNOPQ ? »

 

  Ce secret se présente comme un carré MNOPQ dont les diagonales se croisent en O et sous lequel on lit :

 

Soit un paral. de centre o

bâtir un texte définitif

donnant toutes les réponses possibles

à la question informulable

 

Xxxx

Reste une dernière suite dont je ne dirai rien car le désir, dit-on, se nourrit du manque. On s’en tiendra donc là pour cette fois. Le prochain Feuilleton(s) Roger Giroux présentera Journal d’un Poème.

 

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rédaction

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