 Présentation en exclusivité du livre Bernard Desportes autrement, dir. Fabrice Thumerel.
   Présentation en exclusivité du livre Bernard Desportes autrement, dir. Fabrice Thumerel.
 Bernard Desportes autrement, dir. Fabrice Thumerel, Artois Presses Université. 15 €.
[4ème de couverture]
 Prenant appui sur une formule d’Emmanuel Hocquard, on pourrait dire que, dans  la lignée de nombreux Modernes (de l’auteur des Petits poèmes en prose à  Beurard-Valdoye, en passant par le Rimbaud d’Une saison en enfer, Faulkner,  Koltès ou Prigent) – et cela sans prétendre établir aucun rapport de stricte équivalence  –, les fi ctions de Bernard Desportes ne ressortissent ni à la prose ni à la poésie, elles sont  autrement (autopoefictions). Sont encore autrement ses écritiques, qui, se ressourçant  à l’inactuelle critique « partiale, passionnée, politique » que préconisait Baudelaire,  détonent pour mieux détonner dans l’actuel PLF (Paysage littéraire français).  Aussi convient-il d’appréhender Bernard Desportes autrement. Autrement que par  une critique simplement et exclusivement journalistique ou académique. Depuis son  lancement en 2001, cette collection « Manières de critiquer » se veut précisément  un espace de confrontations théoriques, analytiques et méthodologiques où se trouve  notamment abordée la question de l’évaluation du contemporain – y compris d’une  œuvre autant à venir qu’advenue. C’est ainsi que, parmi les objets d’étude précédents  ou à venir, fi gurent des auteurs comme Annie Ernaux et Richard Millet, et des  problématiques comme « l’admiration », « les revues de poésie comme lieux de la  valeur », ou encore les avant-gardes. On s’interrogera d’ailleurs ici sur la fréquente  réduction du modernisme à l’avant-gardisme : pour n’être pas étiqueté « avant-  gardiste », doit-on forcément être exclu de toute modernité ?
 Prenant appui sur une formule d’Emmanuel Hocquard, on pourrait dire que, dans  la lignée de nombreux Modernes (de l’auteur des Petits poèmes en prose à  Beurard-Valdoye, en passant par le Rimbaud d’Une saison en enfer, Faulkner,  Koltès ou Prigent) – et cela sans prétendre établir aucun rapport de stricte équivalence  –, les fi ctions de Bernard Desportes ne ressortissent ni à la prose ni à la poésie, elles sont  autrement (autopoefictions). Sont encore autrement ses écritiques, qui, se ressourçant  à l’inactuelle critique « partiale, passionnée, politique » que préconisait Baudelaire,  détonent pour mieux détonner dans l’actuel PLF (Paysage littéraire français).  Aussi convient-il d’appréhender Bernard Desportes autrement. Autrement que par  une critique simplement et exclusivement journalistique ou académique. Depuis son  lancement en 2001, cette collection « Manières de critiquer » se veut précisément  un espace de confrontations théoriques, analytiques et méthodologiques où se trouve  notamment abordée la question de l’évaluation du contemporain – y compris d’une  œuvre autant à venir qu’advenue. C’est ainsi que, parmi les objets d’étude précédents  ou à venir, fi gurent des auteurs comme Annie Ernaux et Richard Millet, et des  problématiques comme « l’admiration », « les revues de poésie comme lieux de la  valeur », ou encore les avant-gardes. On s’interrogera d’ailleurs ici sur la fréquente  réduction du modernisme à l’avant-gardisme : pour n’être pas étiqueté « avant-  gardiste », doit-on forcément être exclu de toute modernité ?
Fondateur du Théâtre d’Urien (1978-1981) et de la revue Ralentir travaux (1995-2000), Bernard Desportes s’impose aujourd’hui comme un écrivain-essayiste de premier plan, auteur d’autopoe_fi ctions (dont La Vie à l’envi et Vers les déserts, Nadeau, 1985 et 1999 ; Brèves histoires de ma mère et dansant disparaissant, Fayard, 2003 et 2004) et de nombreux textes critiques (dont Koltès – la nuit, le nègre et le néant, La Bartavelle, 1993). On trouvera ici un extrait de son dernier roman, Une irritation (Fayard, janvier 2008), ainsi que le long entretien, intitulé « Ralentir roman », qu’il a accordé au directeur de cet ouvrage, chercheur en littérature contemporaine et critique cofondateur, avec Philippe Boisnard, du site français le plus spécialisé dans les écritures expérimentales actuelles.
[SOMMAIRE]
[+] Fabrice Thumerel — Avant-propos. 
[+] Bernard Desportes — Le Presse-Bananes (incipit du roman Une irritation, Fayard, janvier 2008). 
[+] Bernard Desportes « Ralentir roman » —  entretien avec Fabrice Thumerel.
[+] Marielle Mace_— « Ralentir » : revue et tempo littéraire. 
[+] Fabrice Thumerel — Éros et thanatographie. Bernard Desportes ou l’écriture de l’impossible. 
[+] Francis Marcoin — Géographie de la trilogie. 
[+] Philippe Boisnard — Impossibilité de la mère. 
[+] Esther Tellermann — La Langue de Vlad. 
[+] Anne de Staël — Une syncope. 
[+] Annie Ernaux — Lettre à Bernard Desportes, suivie d’un entretien avec Fabrice Thumerel.
[COMMANDER]
Le livre sera envente à partir du 15 mai.
Mais vous pouvez le commander dès à présent à :
ARTOIS PRESSES UNIVERSITÉ 
9 rue du Temple, B.P. 665, 
62030 ARRAS CEDEX      
Tél. 03.21.60.38.51  Télécopie 03.21.60.38.71 
Mel : gilles.bardot[at]univ-artois.fr.
au prix de 15 € TTC (Franco de port) 
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