[Texte] Campagne //épidose 1//

[Texte] Campagne //épidose 1//

février 7, 2012
in Category: créations, News, UNE
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De la puanteur des Banksters, groupe flop fluoré du bankstrap taré, pour boucher les gloses agglutinées de toute ride de discours. Cela fluxe, clap à tripe fluxe, fluctue dans le givrateur époqual des banques désespérées. Merde, dit le Bigourdin, il y en a marre de toutes les poses à pépère dans les merdchiasses télérituelles. Le Zen’mour erructe tandis que le guéanguenon, à genoux dans la matinale martingale de ses conneries, clapit et sussure les mots de la valorisation francoraciste sauce merguez ! "En vérité je vous le dis, je parlais de la religion musulmane".

Le Bigourdin ou l’Auvergnat, coincés entre deux diatribes triturées par le blondasse du 20H, s’affolent et quand même, oui quand même, le disent, il y en a marre des tarlouzes d’étrangers qui étranglent notre éco-coco, notre petit jaune à nous, notre Louis boursier embousé dans les marchés, notre minette à fric à nous.

Et pendant ce temps-là, à battre campagne, le neuneu amaigri, de cris de guerre en gris de terre, savoure sa splendide présence merdiachique taleticketchique comme il savoure le colgate du jeune cul qui a pris lieu et place des anciennes fesses qui lui étaient offertes. ahahahaah, rigole-t-il en creux de bavoir, micro-bes branchés à bouffer et se bâfrer des affres de sa glose. ahahahahaha, toussote-t-il le nez congelé de cette France gelée entre CAC cassé et PIB azimuté.

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Philippe Boisnard

Co-fondateur de Libr-critique.com et administrateur du site. Publie en revue (JAVA, DOC(K)S, Fusees, Action Poetique, Talkie-Walkie ...). Fait de nombreuses lectures et performances videos/sonores. Vient de paraitre [+]decembre 2006 Anthologie aux editions bleu du ciel, sous la direction d'Henri Deluy. a paraitre : [+] mars 2007 : Pan Cake aux éditions Hermaphrodites.[roman] [+]mars 2007 : 22 avril, livre collectif, sous la direction d'Alain Jugnon, editions Le grand souffle [philosophie politique] [+]mai 2007 : c'est-à-dire, aux éditions L'ane qui butine [poesie] [+] juin 2007 : C.L.O.M (Joel Hubaut), aux éditions Le clou dans le fer [essai ethico-esthétique].

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1 comment

  1. didier calleja

    je suis convalescent un adolescent en cendre , fuite, il brûle dessous la terre des tonnerres de rage, il gronde ce que papa n’as pas sût faire des claques en rafale , des morceaux éparpillés, à la recherche d’un temps futur à défaut du temps présent trop rapide dans lequel y vivre devient une prison, le temps de s’y jeter, d’y plonger, la tête se fracasse contre le béton, comme je tirais la nappe d’un coup sec les couverts et les assiettes virevoltaient retombant à la même place en se fracassant, ou : plonger dans l’eau de la piscine qui s’écoule d’un coup au moment de l’envol. J’y bute en cascade, afin de me faire le moins de mal possible, je n’atterris pas, la tête immobile est plongée dans la fenêtre, je retrouve le sable dont sont faites les vitres qui s’écoulent avant de se briser tout ce qui au fond de la tête gronde, écarte les heures, regarder le jour se fragmenter, le sang s’écouler, intérieur gronde, vivre sans bouger sans nuire à ces déplacements toujours identiques, la place n’est pas ici il n’y à pas de place ICI tout juste du rendement d’achat des heures d’immobilité, quand l’immobilité devient activité et ré- activé, qu’aucun prix n’y est fixé ni boursicoté, que c’est impalpable, qu’il n’y a plus de mots à la papa- maman dans la langue des pensées avalées , tu sais quand on nait petit, mais plus grand qu’après et plus petit qu’avant quand tout est fait d’emblée que tout est ravalé et que tu cherche comment le disc- dur à pu être formaté et par qui cette langue à disparu au fond de la glotte qui crache les lettres des mots qu’ étranglent la langue, quand tu nais plus grand qu’après, grandir est une persécution, quand tu sais que naitre est plus facile que de vivre, mourir dés la naissance, il suffirait de naitre et de mourir simplement une fois, que ça finisse vite ou vivre en naissant constamment en changeant de père et de mère et de langue et d’endroit en parcourant la terre et l’intérieur de tous les Humains en naissant et renaissant , alors que vivre est une vie de couche sur couche toujours en couche et sur- couche, les rides dont nous sommes fait , mise en carrière de la peau passive, couche de la peau perméable, peau éponge, vivre dans l’eau noyée, en noyé, survivant de chaque vagues et de leur va et vient, une poussière qui s’écoule, redresser indéfiniment le sablier, jusqu’à la mort.. Merci Philipe Boisnard pour ton texte congelé/ il fait froid ici/c’est pas Rabelais aussi qui avait gelé les mots? didier C.

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