[Chronique] Libr-critique dans l'espace littéraire numérique. Notes (auto)réflexives

[Chronique] Libr-critique dans l’espace littéraire numérique. Notes (auto)réflexives

mars 12, 2008
in Category: chroniques, UNE
17 2778 13

  Après deux ans de pratiques et de débats, vu les récents échanges dans la rubrique "Commentaires" qui s’ouvre après chaque entrée, et aussi les injonctions qui nous sont faites – de la part des lecteurs comme de certains auteurs (du genre : "vu votre position, il n’est pas logique que vous n’ayez pas parlé de tel livre…" ; "vu les valeurs que vous défendez, on voudrait avoir votre avis sur tel livre" ou "je voudrais savoir ce que vous pensez de mon livre…") -, il n’est pas inutile de livrer ces quelques notes (auto)réflexives, qui viennent compléter les articles réguliers de Philippe Boisnard sur littérature et internet.
Puisque Libr-critique refuse d’être un simple inventaire de textes et de créations diverses pour revendiquer une réflexivité non programmatique – ce qui nous différencie des dernières avant-gardes -, l’idéal serait que, dans les débats futurs, nos interlocuteurs gardent en mémoire ces quelques lignes de force qui, pour cristalliser des prises de position cruciales, n’en appellent pas moins à être peu à peu détotalisées-retotalisées.

1. Libr-critique est né d’une réflexion sur le medium. Tout d’abord, sans m’étendre sur ce point déjà traité par Philippe Boisnard (qui est aussi le programmateur du site), notre objectif primordial était, non pas de considérer internet comme simple outil (medium utilitaire) – ainsi que le font encore la majorité des responsables de blogs -, mais de tenir compte de la spécificité de ce medium. D’où la mise en ligne, progressive ou de plus en plus intensive, de diverses écritures multimédia, d’interviews filmées (commencées dès le lancement) et d’émissions littéraires en direct (l’une des premières à avoir été faites dans la blogosphère française) ; d’où également un principe singulier de production-réception des textes, y compris critiques et théoriques : hybridité texte/image, hypertextualité, hyperlisibilité des notes [1]À savoir la quasi-simultanéité entre temps de lecture des notes et temps de lecture du texte ; autrement dit, la quasi-conjonction des axes syntagmatique et paradigmatique. , implication des lecteurs dans les rubriques "Commentaires" et "Forum". La mise en question du medium et la prise en compte de ses spécificités transforment ainsi la manière dont nous élaborons l’espace de transmission et la modalité de transmission.

2. J’insisterai essentiellement sur la mutation qu’introduit dans le champ pratique des internautes la collusion au sein du label choisi entre les champs sémantiques de "libr(e)" et de "critique".
Pour décrire synthétiquement les pratiques des internautes, y compris dans la sphère culturelle, on peut s’appuyer sur la trilogie conceptuelle : libertéimmédiatetégratuité. Sur internet, le sentiment de liberté explique la prédominance d’un discours spontané qui prend la forme d’écritures-exutoires (journal intime – que cette invention technologique permet d’illustrer facilement -, poésie sentimentale et naïve – pour reprendre la terminologie de Jean-Claude Pinson -, divanitations diverses…) ou de réactions épidermiques (commentaires "à chaud", polémiques, etc.). Quant à l’immédiateté, elle a souvent pour corollaire la facilité. Car la migration vers internet s’effectue avant tout au plan pragmatique, qu’il s’agisse de mettre en ligne des informations, de courtes chroniques, des documents écrits, sonores ou visuels (à consulter et/ou à télécharger). Il n’est évidemment pas question ici de nier l’intérêt de la libre circulation des savoirs (fonction didactique), mais plutôt de constater que, dans les domaines intellectuels et artistiques priment les fonctions de divertissement et de thérapie (expressions spontanées) ou les seules fonctions informative et documentaire. Cette relation immédiate à un medium de l’immédiateté s’accompagne en outre d’un sentiment de gratuité, au sens économique, certes, mais aussi philosophique : le flux numérique nuit à la densité doxique, au poids éthique et ontologique des prises de position ; autrement dit, sur internet, la quantité et la célérité des échanges favorisent la superficialité, le désengagement, voire l’irresponsabilité. Cette logique des flux permet de comprendre pourquoi l’espace des blogs répertoriés comme "littéraires" – labellisation qui, à elle seule, est un complexe objet d’étude sociogénétique – est en fin de compte régi par une puissance homogénéisante.
Le postulat en germe dans le label "Libr-critique" : il ne saurait y avoir de liberté sans médiation réflexive (sans réflexion ni réflexivité, donc) ; de projet créatif sans négativité critique. De sorte que les principales rubriques sont consacrées à des travaux très élaborés, qu’ils relèvent de la critique, de la recherche (universitaire ou non), ou encore de la création textuelle ou numérique ; qu’est requis l’engagement pleinement assumé de tous les auteurs ; que les membres de la rédaction sont censés prendre la distance critique nécessaire à toutes leurs prises de position, y compris dans les espaces réservés au forum et aux commentaires.

3. Libr-critique a donc été créé contre les dérives liées à ce nouveau medium qu’est internet et aussi, comme toute véritable entreprise, pour combler un manque : celui d’un no man’s land libre & critique qui, en tant que lieu d’édition et de réception, défende les pensées atypiques et les écritures exigeantes ; d’un lieu alternatif interdisciplinaire qui soit ouvert, indépendamment de toute chapelle et de toute mode, à toute contribution inédite aux plans formel et thématique. C’est dire que, même si nous sommes sensibles à la modernité carnavalesque et nous optons pour une certaine conception du postmoderne (en particulier dans les domaines des créations sonores, visuelles et multimédia), nous n’avons pas d’a priori, et que notre seul refus concerne les formes usées, qu’elles soient "traditionnelles" ou "modernes", voire "postmodernes". Cette restriction n’est pas sans conséquence, puisque, de fait, elle élimine la majeure partie des oeuvres produites – publiées ou à publier. (Au reste, nous n’avons ni les moyens ni l’intention de viser l’exhaustivité). Elle présuppose bien évidemment de notre part un jugement motivé : c’est en fonction de notre expérience, de nos savoirs et compétences que nous estimons caduques certaines formes-sens (je reviendrai ci-après sur le problème de la valeur). Mais le plus important c’est que Libr-critique, récusant systématisme, univocité et unidimentionnalité, crée un espace dont le mode de fonctionnement est décentralisé : non seulement les membres de la rédaction sont libres de leurs contributions, mais encore et surtout le chantier collectif qu’offre le site suit les lignes de fuite que constituent les projets et propositions d’intervenants extérieurs, les diverses manifestations auxquelles nous sommes invités, les works in progress… Aussi peut-on parler d’espace dialogique ou d’espace communicationnel (Habermas).
Contre les flux entropiques, Libr-critique est ainsi un lieu multipolaire – et non pas groupusculaire comme à l’époque des dernières avant-gardes – dont l’objectif est, tout en se gardant de l’éclectisme et en veillant à l’équilibre entre endogène et exogène, de faire circuler des objets formels et conceptuels, de produire des réactions polynucléaires, des interactions épiphaniques… On le voit, au moyen d’un mode de libre circulation, il s’agit d’éviter l’institutionnalisation qui guette toute revue, du moins à un moment donné : sa périodicité, sa reconnaissance, le fonctionnement de son comité de rédaction, ou encore le poids symbolique de ses membres, sont autant de facteurs qui la font souvent tomber dans une logique d’appareil, la transformant en machine factuelle et hégémonique (une fois réifiée sa finalité – esthétique, philosophique, etc. -, elle devient un objet sans objectif, objet commercial donc).
À une époque de restauration littéraire [2]Cf. Pierre Bourdieu, "Une révolution conservatrice dans l’édition", Actes de la recherche en sciences sociales, n° 126-127 : "Éditions, éditeurs (1)", 1999, pp. 3-28., dans le prolongement de toutes les initiatives qui, depuis la Belle Époque, proposent des alternatives au circuit de production commercial – des revues artisanales aux revues en ligne, en passant par le Mail Art -, Libr-critique résulte de la volonté d’opposer des machines désirantes et pensantes à la machinerie consumériste qui cancérise tous les mondes habitables, y compris l’univers culturel, la forte énergie dissolvante à la force d’inertie pétrifiante (le moléculaire au molaire, pour le dire à la façon de Deleuze et Guattari), les résistances vivisonnantes et centrifuges aux puissances homogénéisantes et centripètes.

4. Libr-critique doit encore sa raison d’être au vide laissé par la critique journalistique comme par la critique universitaire. Annexée par la logique et la logistique commerciales, la première se borne le plus souvent au seul faire-vendre, ignorant les productions du pôle de circulation restreinte et devenant de plus en plus insignifiante, ne serait-ce que par la réduction de l’espace attribué dans un état du champ où la littérature est une valeur en chute libre. Quant à la seconde, bien qu’elle se soit considérablement développée et transformée, elle relève encore d’une temporalité différée, fait encore globalement prévaloir le savoir sur le savoir-faire et se révèle encore en partie affectée par cette double postulation : soit elle peine à opérer le passage des valeurs sûres de la littérature classique et moderne aux contemporains qui s’efforcent de s’extraire du système normatif pour construire l’horizon à venir, se réfugiant alors dans l’indifférence ou des postures conservatrices ; soit, pour s’être convertie trop rapidement à la littérature en train de se faire, elle tombe dans ces travers de prosélytes que sont l’enthousiasme naïf et le ralliement spontané aux valeurs dominantes, ou retombe dans un conservatisme endémique tendant à privilégier les oeuvres lisibles.
Dans ces conditions, Libr-critique a pour vocation de mettre au service de la littérature actuelle, non seulement les savoirs les plus variés possibles (universitaires ou non), mais encore de véritables "manières de critiquer" (formule de Francis Marcoin avec qui j’ai lancé en 2001 la collection du même nom aux Presses de l’Artois). Ce qui revient à combler le déficit propre au double système critique en place par le fait même de combiner savoir et savoir-faire, actuel (chroniques approfondies sur les nouvelles parutions) et inactuel (dossiers et articles de recherche sur des problématiques plus générales, transhistoriques).
Ici encore, il faut se prémunir contre toute simplification abusive. C’est justement parce que nous nous inscrivons dans l’économie des biens symboliques que, dans un état du champ où, d’une part, la saturation du réseau entraîne l’invisibilité et l’éphémérité des oeuvres non formatées, et d’autre part, la culture de la gratuité est devenue majoritaire, faire connaître (dimension économique) et reconnaître (dimension symbolique) une oeuvre sont les deux aspects indissociables d’une même lutte en faveur d’une conception de la littérature fondée sur la valeur.
Avant que de revenir sur cette fameuse question de la valeur, précisons que, si nous sommes l’un des rares lieux à recenser de nombreux ouvrages publiés par ceux que l’on nomme les "petits éditeurs" – conformément au postulat selon lequel la valeur des oeuvres n’est en rien proportionnelle à la surface médiaticommerciale de son lieu d’édition -, inversement, nous ne nous interdisons pas d’écrire sur des textes lancés par des lieux économiquement importants (filiales de grands groupes, "grands éditeurs").

5. Dans un monde anomique, en quoi peut bien consister la valeur littéraire ? Par valeur littéraire, j’entends, non pas la totalisation des qualités intrinsèques de l’oeuvre, mais le jugement qualitatif que portent légitimement sur les productions et les positions les seuls acteurs spécifiques du champ (critiques et écrivains principalement), qui, en mettant à distance la doxa, en fonction de leurs seules dispositions et compétences, examinent dans quelle mesure telle ou telle posture modifie l’espace littéraire contemporain – c’est-à-dire la production auctoriale et éditoriale, la réception critique et publique -, voire se prononcent sur l’innovation formelle, éthologique ou conceptuelle de telle ou telle oeuvre.
Les travers du critique étant la propension à l’hypostase (notamment, théories du "grand écrivain" et du "chef-d’oeuvre") et résultant du décalage entre ses dispositions initiales (sa formation) et les positions auxquelles il est confronté dans l’état du champ où il évolue professionnellement (autrement dit, entre le stock des propriétés et compétences acquises dans le précédent espace des possibles [3]Selon Bourdieu, l’espace des possibles est, dans un état donné du champ, le système normatif en place, à savoir l’ensemble des problèmes littéraires, des théories, des mouvances et des auteurs en vogue. et les caractéristiques des productions propres au champ présent), notre démarche immanente repose sur une compréhension subjective-objective des formes, des ethos et des concepts mis en oeuvre dans les objets littéraires : description[4]Pour évoquer cette description des formes, Philippe Boisnard aime à parler de logique du meccano. Pour ce qui est des écrits et options critiques propres à Philippe Boisnard ou à moi-même, on pourra évidemment se référer à nos travaux, ici et ailleurs (voir les entrées du site à droite de la UNE et les référencements sur Google).-généalogie-interprétation. Sans a priori ni Table des valeurs littéraires préétablie (TVL), nous appréhendons l’oeuvre de l’intérieur, avant de rapporter ses propriétés à ce que nous connaissons de l’espace contemporain comme de l’histoire du champ.
De sorte que les objets d’étude peuvent être quasi antinomiques, tant du point de vue esthétique que politique : quels points communs entre Annie Ernaux et Nathalie Quintane ? entre Christian Prigent et Raphaël Majan, pourtant publiés tous deux chez P.O.L ? entre Charles Pennequin et Richard Millet ? Concernant ce dernier exemple, l’excès de ces deux écrivains reconnus se traduit antithétiquement. L’analyse poétique et généalogique des composantes sensibles et intelligibles des textes débouche sur une différenciation nette : la révolte et les agencements répétitifs de l’un tranchent avec la mélancolie et la rhétorique classique de l’autre ; à l’univers d’un MODERNE s’oppose celui d’un ANTIMODERNE…

Reste aux lecteurs, pour se faire une opinion des innovations conceptuelles, fonctionnelles, formelles et matériques (Castellin) qu’introduit Libr-critique, à (re)considérer le travail effectué à la lumière des perspectives esquissées ci-dessus.

, , , , , , , , , , , ,
Fabrice Thumerel

Critique et chercheur international spécialisé dans le contemporain (littérature et sciences humaines).

View my other posts

17 comments

  1. jourde

    Le programme que vous énoncez définit assez exactement ce qui nous manque en fait de critique dans le champ littéraire. C’est aussi un programme de résistance. En tant que critique, écrivain et universitaire, j’y adhère.

  2. gmc

    PAYS DES ETIQUETTES

    Dans les méandres de mécaniques périmées, recyclées sous des guenilles appelées modernité, les dieux de la critique en tous genres établissent des normes, collent des étiquettes et archivent des traces d’écume moribondes portées par le vent saumâtre des embruns de l’esclavage mental. Examinant de leurs yeux impuissants de calamars les bonds des dauphins dans l’oxygène raréfié des myriades d’arc-en-ciel, ils tiennent les registres des mines de plomb, comptant des lingots de conventions, d’avant-garde bien entendu, comme il sied à tout ce pataquès progressiste dont l’immanence laisse sourire les charognards de passage qui continuent d’épouiller les derniers lambeaux de viande avariée pendant au revers de leurs boutonnières.Des normes, encore des normes, toujours des normes, la triste réalité des champs où le coton pourrit sur pied, dévoré par les pastilles d’extasy à l’hormone de croissance anxiogène. L’ignorance pourpre meurt de rire à la lecture des colonnes de fumée qui s’élèvent au Sud de la poussière, vaguelettes de déraison qui se maculent de concepts insipides parfumés à l’éosine de synthèse, barbotages de canards devenus émeus, palanquins de larmes dont les sondes mesurent à peine le taux d’endorphines du climax solitaire, pas une once de célébration dans ces odes à la morbidité sans fin des intoxiquées du bulbe rachidien. De l’autre côté de la nuit, des faunes lubriques glissent sur la soie des velléités temporales, exhibant des appendices charnus en guise de plumes de sortilège, libérant dans l’atmosphère le parfum cryogénique des transmutations de la framboise tectonique, taggant de leur urine au pamplemousse les murs aromatisés à l’absence de gingembre. L’espace d’un toucher au goût de stupre supersonique, un sourire s’ébauche en fil à plomb, la mer entrouvre son peignoir, quelle salope, et s’en va vaquer à d’autres orgasmes plus excitants que ces paluchages de reclus volontaires.

  3. Fabrice Thumerel (author)

    Il faut nous excuser d’avoir bien involontairement jeté un pavé dans la mare – celle de ceux qui prospèrent dans les eaux troubles de la littérature infuse…

  4. gmc

    PAS UNE RIDE

    La mer sourit
    Quand l’étiquette d’un pavé
    Effleure le bord de l’écume
    Pour couler au fond du marigot
    Des idées reçues
    Comme des fictions d’avant-garde
    La mer n’a nul besoin d’excuser
    La gracieuseté des noyés
    Qui flottent dans les eaux
    Périphériques des orbites lunaires
    Constellant le sable
    De larmes incolores

  5. gmc

    au vu de cette délicate remarque, il semblerait plutôt que ce soit une erreur dans la distribution des perles, rien de plus, pas de quoi en faire une colique, il suffit juste de le savoir.

  6. gmc

    EN APARTE

    Tu parles aux brutes
    Dans des frissons de coriandre

    Tu leur tresses des dentelles
    Sur lesquelles ruissellent
    Des berceaux de douceur
    Et des dentelles de santal

    Dans la profondeur du langage
    Tu nacres le revers et les intervalles
    De senteurs d’irréel
    Et de tendresse aux arômes inconnus

    Entends-tu le vent porter leurs réponses
    L’onctuosité de leur aménité
    Le délice de leurs propos
    La célébration qu’ils font de la vie

    Continue de respirer la valeur
    Des calendriers brûlés
    Un sourire d’opale
    Enlumine de son cercle
    La trajectoire des étoiles

  7. l'internaute

    « dans des frissons de coriandre »
    « des berceaux de douceur »
    « des dentelles de santal »…….
    …………………………………….
    …………………………………etc
    systématisme ( Attention danger,
    on s’enfonce dans
    la métaphore en « de »
    un tuba!!!!! )

  8. rédaction

    Pas que cela devienne lassant, mais, comme l’a parfaitement exprimé l’internaute, gmc devrait publier ses textes sur son site…

  9. Fabrice Thumerel (author)

    Effectivement, Libr-critique n’a pas vocation à collectionner les perles de poésie… Mais les commentaires argumentés sont bien venus !

  10. gmc

    la forme des commentaires reste le privilège du commentateur, chacun son mode d’expression. n’est-ce pas cela qu’on appelle liberté? ou règne-t-il ici un diktat qui impose de commenter en suivant les normes définies par le régime en place?
    les textes sont ensuite rapatriés en copié-collé sur le blog gmc, donc pas de souci.

    si ceux à qui sont adressés ces textes se donnaient la peine d’essayer de les lire, ils pourraient envisager d’y répondre, plutôt que de se contenter de réflexes impulsifs, représentatifs de leur non-compréhension, voire de leur non-lecture.
    le premier texte étant en quelque sorte une critique, il est notable de constater que personne n’y répond; c’est amusant de voir les réactions de ceux qui pratiquent couramment cette activité – en toute liberté et sans grand souci d’autrui – face à un exercice de même nature que ce qu’ils passent leur temps à imposer à d’autres en vertu de leur propre élection.
    répondez donc au premier texte, gentlemen, si vous pensez être aptes à mener une conversation sur vos pratiques en sortant des lieux communs d’alambic.

  11. cp

    en fait ils déplorent l’évacuation du beau et après i s’plaignent
    c’est un monde ça ! te laisse pas faire gmc

  12. Gilbert Quelennec

    Je viens de lire le petit et stimulant ouvrage de Boisnard sur Hubaut, où en est la publication du Mécano de Philippe (et du prochain livre de Thumerel sur la poésie contemporaine) ?

  13. Fabrice Thumerel (author)

    Merci de votre intérêt !
    J’espère que les deux ouvrages verront effectivement le jour l’année prochaine…

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *