De phAUTOmaton à pictword
D’avril à juin était exposée phAUTOmaton de Philippe Boisnard dans 7 musées de Russie et 3 villes françaises (Paris avec la SGDL, Poitiers avec l’Espace Mendes France et Orléans lors des premières transnumériques).
Oeuvre numérique à la fois dans l’espace réel (10 villes de Vladivostock à Poitiers) et sur le web en temps réel :
http://phautomaton.com
Philippe Boisnard vient de lancer pictword, qui reprend le même processus que phAUTOmaton, mais adapté à aux iphones et ipads (version pour android dans un mois).
Pictword permet de créer à partir de ses propres mots ou messages, ses photos. Et donc de participer à l’écriture collective du réel lancée par phAUTOmaton au niveau des visages. Les acquéreurs sont ainsi appelés à donner une image à leurs émotions.
Ce qu’il s’agit, au-delà de la mise en circulation d’une application dans un cadre commercial, c’est de constituer une oeuvre dans l’ouverture aux multitudes.
Le principe de l’oeuvre est délocalisé et d’une certaine manière abandonné aux participant qui téléchargeront pictword sur leur smartphone. L’oeuvre pictword dans son processus sera aussi multiple et grande qu’il y aura de PiWi qui seront pris par les participants.
Il s’agit ainsi de localiser l’oeuvre non plus dans des espaces muséaux, mais de l’ouvrir au lieu de vision actuelle : le smartphone ou bien la tablette. De même qu’il s’agit en ouvrant un tel outil de création, de biffer pour une part la notion de créateur. L’oeuvre ainsi se donne dans l’impossibilité de sa saisie dans sa fragmentation infinie.
vous pouvez accéder à pictword soit par :
http://pictword.com
http://facebook.com/pictword.com
applestore