[Manières de critiquer] Le roman contemporain : trajectoires et territoires. Rencontre sur les poétiques critiques d'aujourd'hui

[Manières de critiquer] Le roman contemporain : trajectoires et territoires. Rencontre sur les poétiques critiques d’aujourd’hui

mars 26, 2011
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LES RENCONTRES DE LA BIBLIOTHÈQUE MARGUERITE AUDOUX (10, rue Portefoin 75003) : SAMEDI 2 AVRIL 2011, DE 14H À 16H. LE RENOUVEAU ROMANESQUE. POÉTIQUES NARRATIVES CONTEMPORAINES : FORMES CRITIQUES. Une rencontre inédite proposée par LIBR-CRITIQUE, animée par Fabrice THUMEREL (en collaboration avec Mathieu BROSSEAU). Invités : Bernard DESPORTES, Pierre JOURDE, Mathieu LARNAUDIE et Christian PRIGENT. Débat agrémenté par la lecture d’extraits d’œuvres majeures.

Suite à l’annulation de ce même événement inédit le 30 octobre dernier pour des raisons indépendantes de notre volonté, nous avons le plaisir de vous convier samedi prochain à cette rencontre-débat que nous avons eu le temps d’enrichir encore. Vu qu’elle s’inscrit dans notre work in progress sur les nouvelles cartographies romanesques, il ne s’agira nullement d’un énième débat sur "le roman", mais d’une interrogation sur les formes critiques que prennent aujourd’hui les poétiques romanesques.

En un temps où le triomphe du roman est tel qu’il semble avoir annexé toutes les formes pour régir la sphère littéraire dans sa totalité, faut-il en finir avec ce genre aux frontières floues et indéfinies qui se réduit presque entièrement à un pur label commercial ? En quoi peut-il encore se révéler subversif ? Le fait est que ces dernières décennies ont vu naître des projets originaux, avec parfois à la clé de nouvelles appellations : "autofiction", "fiction", "OLNI" (Objet Littéraire Non Identifié), "document poétique"…

Quelles sont donc les voies/voix de la création romanesque contemporaine ? Assiste-t-on au dépassement du roman ou à des mutations du romanesque ? Le romanesque se réduit-il au roman ? Quel rôle jouent la poésie et la vidéo poésie dans l’actuel renouvellement des formes ? Quelle place les écritures de soi occupent-elles ? Aujourd’hui, langagement plutôt que l’engagement ?

Bernard DESPORTES. Le directeur de la revue Ralentir travaux (1995-2000) apparaît aujourd’hui comme l’une des voix romanesques les plus singulières, saluée par un volume collectif consacré à son œuvre entière (F. Thumerel dir., Bernard Desportes autrement, Artois Presses Université, 2008). Son dernier roman est la meilleure façon d’entrer dans l’œuvre : Une irritation, Fayard, 2009. À paraître en un an : deux essais et un roman.

Pierre JOURDE. D’abord reconnu pour ses ouvrages critiques, polémiques et satiriques (La Littérature sans estomac, L’Esprit des péninsules, 2002 ; Le Jourde & Naulleau, Mango, 2004- 2008 ; Littérature monstre, EP, 2008), Pierre Jourde s’est ensuite fait remarquer par des romans qui correspondent à son esthétique du neutre et son goût du grotesque (Festins secrets – EP, 2005 – a obtenu trois prix ; La Cantatrice avariée, 2008…).

Mathieu LARNAUDIE. À 33 ans, cet écrivain est déjà une figure importante du champ littéraire autonome : directeur de la magnifique collection "Le Répertoire des îles" (éditions Burozoïque), rédacteur de l’exigeante revue Inculte, il a récemment publié un roman remarqué sur la crise financière (Les Effondrés, Actes Sud, 2010).

Christian PRIGENT. Le directeur de la revue d’avant-garde TXT (1969-1993) est déjà reconnu comme un classique de la modernité. En témoigne, entre autres, le volume d’entretiens Christian Prigent, quatre temps (Argol, 2009) et le numéro spécial que lui a consacré la revue Il Particolare (été 2010). Son chef-d’œuvre romanesque est sans doute Demain je meurs (P.O.L, Prix Louis Guilloux 2007). En ce mois d’avril 2011, paraît COMPILE (P.O.L).

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Fabrice Thumerel

Critique et chercheur international spécialisé dans le contemporain (littérature et sciences humaines).

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