[News] News du dimanche

[News] News du dimanche

novembre 29, 2009
in Category: News, UNE
0 2462 3

À un mois de Noël, voici une première série de livres qui, pour avoir marqué ces dernières années de leur empreinte, méritent que l’on s’en souvienne au moment d’offrir des invitations au voyage littéraires… N’oubliez pas d’envoyer vos propres suggestions pour LIBR-FÊTES : libr.critik@yahoo.fr. Mais auparavant, pleins feux sur le dernier livre d’Emmanuel HOCQUARD et sur deux événements (HUBAUT à Dijon et 4e Fête du Livre de Lille). /FT/

Livre reçu : Emmanuel HOCQUARD

Emmanuel HOCQUARD, Méditations photographiques sur l’idée simple de nudité, POL, novembre 2009, 92 pages, 12 €, ISBN : 978-2-84682-445-3.

Présentation éditoriale :
"Ce livre contient soixante-seize propositions sur la nudité. Ce sont autant de poèmes, mais à la manière d’Emmanuel Hocquard, c’est à dire sans aucune affectation poétique et cependant tout entièrement dans le langage, ses pièges, ses contre-sens, ses impasses. L’idée qui sous-tend la démarche de l’auteur est énoncée en LXIII : "La nudité reste secrète même si le corps est dévoilé". Il va donc s’agir non pas de lever ce secret, c’est impossible, mais de le cerner, pour le rendre encore plus présent, et il va s’agir en quelque sorte de déshabiller la nudité de tout ce dont elle est recouverte, lieux-communs de l’esthétique comme de la psychologie. Une autre idée enfin est, que la photographie permet de mieux envisager ce secret."

Premières impressions :
En ces tempsde voyeurisme et de "déballage" obscènes, Emmanuel Hocquard a raison de distinguer nudité  et corps nu : "Pour dire le parfum d’une fleur, c’est de la fleur qu’on parle, pas du parfum. De la même façon, pour dire la nudité, on ne parle pas de la nudité mais d’un corps nu" (56). La nudité, elle, excède le corps. Présence vide dont le centre est partout et nulle part, elle ressortit à la poésie comme à la métaphysique. Irreprésentable et indéfinissable, invisible et indicible, paradoxale et littérale, elle concerne la poésie comme la photographie, qui conjugue nu et nue, nuée et nudité, tout en se posant ce genre de questions : "Comment capter (et faire voir) un visage qui ne soit pas un masque d’habitudes ? Comment incorporer le visage à la nudité ? (21).

 Événements

EXPOSITION JOËL HUBAUT : Les Ponpons de Dijon, du samedi 5 décembre (18H30) au samedi 16 janvier 2010.

"Quand on a de la vie et de sa dynamique vitale une vision sans pitié et sans illusion, mais une vision qui veut en même temps conserver la générosité de l’amour pour les autres, on débouche très vite sur une situation sulfureuse. Il y a comme une sorte d’atmosphère de scandale liée à l’activité de Hubaut . Je pense qu’il a été prophétique ou, en tout cas, qu’il a été un élément préfigurateur du chaos post-moderne dans lequel nous vivons." (Pierre Restany, 1994).

Pour son exposition à Dijon, Joël Hubaut, développe encore son jeu des correspondances et des non-coïncidences. Il monte coupe et colle tout ce qu’il voit ou entend. Insatiable, il voile le délicat et le sensible pour mieux flouter aigu. Il ingère tel Gargantua, tout ce qu’il approche. Ici il établit d’improbables liens subliminaux entre le sculpteur animalier François Pompon et l’homme en noir de Xavier Forneret pour dévoiler/révéler en quelque sorte l’inconscient de la ville, le merveilleux du quotidien comme le désiraient les situationnistes avec quelques ponponnades aléatoires. Une exposition show-bizz à ponpons roses et noirs. Joël Hubaut nous promet aussi en avant première, un mini fractal/montage du film y’a pas d’heure pour vivre qu’il co-réalise avec Lydie Jean-Dit-Pannel, ainsi que les débuts de Stone & Charnel, une vidéo-performance en duo avec Léa Le Bricomte. Que les fans se rassurent , objets fétiches et marchandising seront de la party.

Appartement/Galerie Interface : 12, rue Chancelier de l’hospital [03.80.67.13.86 ; interface.art@gmail.com]

4e Fête du Livre de Lille : Escales hivernales

 

SAMEDI 12 & DIMANCHE 13 DECEMBRE 2009
A PARTIR DE 13H – ENTREE LIBRE

Présentation :

"Pour sa quatrième édition, la Fête du Livre de Lille pose ses valises dans un lieu à forte identité culturelle : le Tripostal ! Succès oblige, il fallait à ce rendez-vous, qui a su s’imposer en quelques années comme un événement culturel attendu et incontournable de la région, un espace plus grand pour accueillir les visiteurs, les auteurs et les exposants toujours plus nombreux. Le programme quant à lui garde ses valeurs fondamentales avec, au cœur des festivités du week-end, les rencontres et les échanges entre les acteurs du monde du livre, le public et les écrivains.

Ces écrivains ont participé durant toute l’année aux rencontres littéraires proposées par Escales des lettres dans le Nord Pas-de-Calais. Ils ont sillonné la région de l’Artois au littoral et des Flandres à la frontière belge en multipliant les escales littéraires dans des bibliothèques, des médiathèques, des établissements scolaires ou des centres pénitentiaires, des cafés littéraires ou des librairies. Ils sont tous allés à la rencontre des lecteurs, de la plus grande médiathèque urbaine à la plus petite bibliothèque de village, du plus grand lycée à la plus petite école primaire. Ces auteurs, rejoints par d’autres écrivains, par les journalistes Philippe Lefait et Minh Tran Huy, par le comédien Charles Berling et par de nombreux partenaires (libraires, éditeurs et associations culturelles) se donnent et vous donnent rendez-vous pour une ultime escale (hivernale) 2009 au Tripostal, les samedi 12 et dimanche 13 décembre à partir de 13 heures, pour participer à des débats, des cafés littéraires, un espace littérature jeunesse, des ateliers d’écriture, des lectures"…

Avec notamment : Jacques JOUET, Charles JULIET, Jacques-Henri MICHOT, Bernard NOËL, Charles PENNEQUIN, Lucien SUEL, Vincent THOLOMÉ.

Télécharger le programme complet : ICI.

Libr-fêtes

Récits autobiographiques/autofictions : laissez-vous emporter par l’irritation de Bernard Desportes, dont l’œuvre vient de faire l’objet d’un récent colloque ; revivez vos années avec les mémoires du dehors qu’Annie Ernaux a mis vingt ans à nous livrer ; vibrez avec le Je suis de Daniel Franco…

, , , , , , , ,
rédaction

View my other posts

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *