[News] News du dimanche

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septembre 4, 2016
in Category: News, UNE
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Pour ces NEWS de reprise, nos Libr-brèves : Le Grand Os à Cahors ; la Poésie dans les chais à Lacommande (pré-ouverture au festival accès)s( #16. Nous terminerons par notre soutien aux éditions Al dante.

 

Libr-brèves

Du 3 au 28 septembre 2016, Exposition LE GRAND OS à la Médiathèque du Grand Cahors

éditions et livres d’artistes
+ Peintures de León Diaz Ronda
+ Photographies de Alain Moïse Arbib

Vernissage le samedi 3 septembre à 11h30

samedi 24 septembre 2016 :
– 14 h – 17 h : Atelier d’écriture autour des éditions Le Grand os, proposé par l’Humus des mots
– 17h30 : Rencontre et lecture bilingue français-espagnol par Aurelio Diaz Ronda et Huilo Ruales Hualca

Médiathèque du Grand Cahors
185, avenue Jean Jaurès
46000 Cahors
05 65 20 38 50
mediatheque@grandcahors.fr
http://www.mediatheque.grandcahors.fr/node/tag/tid/1676

Jeudi 15 septembre, 19H-22H, à la Commanderie de Lacommande (64320) : Poésie dans les chais, en pré-ouverture du festival accès)s( # 16 – Frontières et projections
– en partenariat avec la Route des Vins du Jurançon. [Programme]

► 19h : vin blanc offert
+ Inauguration de l’exposition "Contours variables" – (poésie / vidéo / photographie) commissariat François Loustau / La Maison
L’idée d’un monde immuable, figé dans une cartographie rigide, est illusoire. Tout bouge, se déplace, entre
en translation. (..) Et pourtant l’Histoire s’évertue à compartimenter, à cloisonner, à définir des zones, à filtrer. (..)
L’exposition distille des relations aux paysages, à l’histoire, à la société pour une douce reconsidération des
rapports que l’on peut engager dans ce monde sous tension. Ainsi peut survenir l’évocation de territoires
intermédiaires, de zones transitoires, de migrations, de fractionnement de l’espace.!
Mais au delà des séparations imposées, les artistes de l’exposition proposent une ouverture possible vers
l’émotion, comme une évidence.!
artistes : HALIDA BOUGHRIET / DAVID DUCHON-DORIS / MICKAEL VIVIER

► 20h15 : concert de Stéphane Garin
Stéphane Garin est musicien multi-instrumentiste. Il est diplômé et a reçu de nombreux prix pour sa discipline de prédilection, la percussion. Il mène également un travail de composition et de phonographie sonore.
Actuellement membre de l’Orchestre Pau Pays de Béarn, de l’ensemble de musique contemporaine Dedalus et du collectif de phonographes en Pays Basque Soinumapa, Stéphane Garin s’est produit au sein de l’Ensemble Intercontemporain, de l’Orchestre Les Siècles, de l’Orchestre Philharmonique de Radio France, de l’Orchestre de l’Opéra de Rouen, du Brussels Philharmonic, des Dissonances, sous la direction de chefs comme Pierre Boulez, Péter Eötvös, Léon Fleisher, Philippe Jordan, David Robertson, Pascal Rophé ou encore François-Xavier Roth.
Il a également collaboré avec de nombreux musiciens, danseurs, performeurs et metteurs en scène dont Olivier Bernet avec qui il enregistre la musique du film Persepolis et Ryoji Ikeda. Stéphane Garin se produit régulièrement en Europe, en Asie, en Europe et aux États-Unis.
Membre fondateur du collectif 0 (prononcez zéro), il enseigne la percussion depuis près de dix ans au sein des écoles de musique et des conservatoires des Pyrénées-Atlantiques et des Landes. Il organise également des séances d’écoutes régulières au sein des médiathèques du terrioire.

► 20h45 : Buvette tapas (ferme Hondet – Lasseube)

► 21h15 : lecture de Jean-Michel Espitallier
Poète inclassable, Jean-Michel Espitallier (né en 1957) joue sur plusieurs claviers et selon des modes opératoires constamment renouvelés. Listes, détournements, boucles rythmiques, répétitif, proses désaxées, faux théorèmes, propositions logico-absurdes, sophismes tordent le cou à la notion si galvaudée de poésie en inventant des formes neuves pour continuer de faire jouer tout le bizarre de la langue et d’en éprouver les limites. Entre rire jaune, tension comique, syllogismes vides et dérision, la poésie de Jean-Michel Espitallier, proche en cela de l’art contemporain, use de la plus radicale fantaisie pour faire voler en éclat et problématiser encore davantage, la notion de genre et de frontières esthétiques (donc éthiques…).
Jean-Michel Espitallier est l’auteur en 2016 de France Roman, un recueil de plusieurs milliers de noms de communes françaises sélectionnés en fonction de leur coefficient poétique et « illustrés » par un fait divers, une légende locale, un extrait de manuel scolaire,une recette de cuisine, des statistiques, des petites annonces, etc.; une rêverie toponymique qui laisse toute la place à l’imaginaire.

 

Soutien à Al dante /Fabrice Thumerel/

Al dante, c’est un peu comme la poésie selon Prigent : toujours en crise, et toujours renaissant de ses cendres comme le phénix… Espérons que ce soit encore une fois le cas, dans un contexte de crise sans précédent ! Afin de sauver Al dante, plus que quelques jours pour faire d’une pierre deux coups : apporter son obole en achetant des titres du catalogue, et se faire plus que plaisir… Merci de cliquer ici.


On ne peut que saluer la ténacité de Laurent Cauwet (entretien avec Fabrice Thumerel) et rappeler que c’est le plus riche catalogue français actuel !

Libr-critique a toujours soutenu cette aventure extraordinaire. Voici donc quelques idées de choix inouïs…

► Véronique BERGEN, Le Cri de la poupée, Al dante, Marseille, été 2015, 248 pages, 17 €, ISBN : 978-2-84761-742-9.

Après Edie. La Danse d’Icare, épopée trash de 2013 consacrée à Edie Sedgwick (1943-1971) – l’actrice et mannequin qui a représenté "la Marilyn Monroe de la contre-culture", celle dont l’"état naturel, c’est le manque" – et la biofiction portant justement sur MM (Marylin. Naissance, année zéro, 2014), toutes deux parues chez Al dante, voici une tout aussi sidérante anti-narration, au centre de laquelle gît la femme-marionnette Unica Zürn, artiste et écrivaine allemande (1916-1970) qui s’est défenestrée après un destin tragique fait de "résidus de fragmentations atomiques".

Rappelons l’enjeu de ce type de texte : "passer le matériau brut de vies au travers du prisme de la fiction […] redonner vie, couleurs, voix, étoffe à des personnes réelles coulées dans les eaux de l’imaginaire ne va pas sans le souci de laisser intacte leur part d’ombre" (Edie). C’est ici à travers le regard d’entomologiste de sa rivale Christa (anagramme de "Trichas"), qui fut également la maîtresse de Hans Bellmer, que, à coups de mots-torpilles et de bégaiements syntaxiques – caractéristiques de l’écriture-crachat -, prennent vie les schizogrammes de celle qui n’a pu "ni vivre ni mourir sans bourreau".

Après ce troisième volume de la série, nul doute que Véronique Bergen fait déjà partie des voix actuelles les plus singulières.

► Quelques liens sur LC : Amandine André, De la destruction ; Jérôme Bertin, Retour de Bâtard ; Jean-Philippe Cazier, Ce texte & autres textes ; Sylvain Courtoux, Consume rouge ; Bernard Desportes, L’Éternité ; Jean-Michel Espitallier, L’Invention de la course à pied ; Anne-Claire Hello, Naissance de la gueule ; Jacques-Henri Michot, Un ABC de la barbarie 


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rédaction

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